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'Cause I'm a fucking mess sometimes [Ft Chjarah]

Elias Kent
Elias Kent

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Mar 24 Mar 2020 - 15:57
feat @Chjarah C. Akhley.

En temps normal, la rentrée à Poudlard aurait redonné le sourire à Elias. Mais l’adolescent ne vivait plu en des temps normaux. Ne vivait plus vraiment. Il avait ce trou dans la poitrine, ce vide dans la tête, ce sentiment tourbillonnant que rien n’allait plus. Dès qu’il s’était réveillé, il s’était senti malade, prêt à vomir à cause de la simple odeur de la nourriture et rien que de s’imaginer avaler un croissant, il avait failli perdre la bataille contre son estomac vicieux. Le transplanage n’avait pas aidé sa nausée non plus, encore moins le fait de se retrouver entouré de beaucoup trop de monde, de beaucoup trop de bruit. Il avait envie de rentrer chez lui. De se rouler en boule dans son lit et de passer la couverture au-dessus de sa tête. De disparaître.

Sur le quai, il n’avait vu ni Simon ni Alec et en était soulagé. Il avait déjà eu suffisamment de mal à convaincre Esther de le laisser en paix, qu’il allait bien et qu’il était aussi joyeux que jamais à l’idée de retourner à Poudlard, il ne voulait pas en plus avoir affaire à ses deux amis. S’ils te considèrent toujours ainsi. Il n’avait affronté ni l’un ni l’autre depuis que la nouvelle des fiançailles était tombée. Il n’avait pas osé courir après Simon, n’avait pas osé se lever pour le prendre dans ses bras, lui dire que tout irait bien, qu’il était là et qu’ils finiraient par s’en sortir. Il n’avait non plus confronté Alec, n’avait pas eu la force de s’adresser à un mur et d’être traité comme un moins que rien simplement parce qu’il était lâche. Sincèrement, même s’il n’avait pas non plus envie de voir Simon là tout de suite, Alec était quand même la dernière personne qu’Elias avait envie de voir, que ce soit aujourd’hui ou dans les jours à venir, ce qui allait être franchement compliqué lorsqu’ils seraient tous les trois dans le dortoir qu’ils partageaient.

À présent, Elias était monté dans le train et laissait passer devant lui les différents groupes d’amis qui se cherchaient un compartiment. Lui, il ne savait pas où aller, ne savait pas qui rejoindre, n’avait envie de voir personne. Mais il savait aussi très bien que se trouver un compartiment pour lui tout seul relevait de l’impossible. Peut-être que s’il trouvait un compartiment où il n’y avait qu’une ou deux personnes ça irait ? Non, il en doutait. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua Simon et Alec que trop tard, sa distraction l’empêchant de s’en aller avant qu’il ne puisse éviter le contact visuel. Le temps sembla s’arrêter alors que le Serpentard sentait son corps se transformer en pierre. Il était incapable d’articuler un seul mot, seulement de rester à sa place, stoïque, les yeux fixés sur Simon et Alec. Ils avaient tous les deux l’air fatigués comme en témoignent les cernes sous leurs yeux mais ce qui le frappa le plus fut l’attitude d’Alec. Courbé, la mine sombre, on aurait dit qu’il cherchait la prochaine cible pour tester un sort mortel. Bref, pas l’expression la plus encourageante du monde et pour Elias, qui le craignait, c’était mauvais signe. Il n’avait pas envie d’être là, pas envie de les voir et encore moins de leur adresser la parole. Alors il fit ce qu’il avait toujours fait, ce qu’il avait l’habitude de faire quand tout devenait trop étouffant, trop angoissant. Quand tout devenait trop. Il prit la fuite.

Il se détourna de la porte du train et fila dans le couloir des compartiments, n’hésitant pas à bousculer les quelques élèves qui lui barraient le passage, dépassant même la vieille femme vendant ses sucreries sans accorder à son chariot un seul regard d’envie. À un moment, pourtant, il rentra dans quelqu’un et s’arrêta net alors qu’il reconnaissait le visage de celle qui s’était retournée, les sourcils froncés. Il s’agissait de Chjarah, Chjarah qu’il avait l’impression de ne pas avoir vue depuis des années alors que Simon et lui avaient passé trois jours chez elle au début des vacances. Mais comme toujours, les bons moments avaient tendance à disparaître bien plus facilement que les mauvais qui eux, s’ancraient dans le cerveau d’Elias pour ne plus jamais repartir. Il n’avait pas envie d’être ici. Il voulait partir, tout abandonner, se soustraire aux regards de ses amis, s'en aller loin et ne plus revenir. Mais il était pris au piège entre les deux autres Serpentard et Chjarah qui ne disait pas un mot ou alors était-ce lui qui ne l'entendait pas ? Elias était perdu, il sentait son coeur battre la chamade comme s'il avait couru cent mètres alors que c'était loin d'être le cas. Finalement, l'adolescent reporta son attention totale sur Chjarah, essayant d'empêcher son esprit de dériver. « Je… Je peux venir avec toi ? » demanda-t-il, bien conscient que sa voix tremblait trop pour être normale et que les larmes lui étaient montées aux yeux. J'ai l'impression d'étouffer.

Chjarah C. Akhley
Chjarah C. Akhley

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Mer 1 Avr 2020 - 13:35

We all need that someone who gets you like no one else
Right when you need it the most
We all need a soul to rely on, a shoulder to cry on
A friend through the highs and the lows
Alone, PT. II - Alan Walker & Ava Max


but i'll never let u down
04.01.2020 | ft. Elias (Bikie)


Franchement, super, les courbatures. Gé-niales. Heureusement qu'ils n'étaient pas le premier septembre et qu'elle rentrait à Poudlard après les vacances de Noël et non pas d'été ; elle n'avait pas toute sa valise à prendre avec elle. Lorsqu'elle retournait à Poudlard pour une nouvelle année - scolaire -, elle se traînait une énorme valise et elle galérait à la faire passer dans le train. Surtout parce qu'elle n'avait aucune force. Là, ça allait, elle n'avait dû prendre qu'un petit (gros) sac à dos avec elle et la cage de Flash McQueen. Le hibou piaillait à la gare comme s'il était le seul oiseau existant au monde. Heureusement qu'elle tenait à lui, parce qu'elle était à deux doigts de le transformer en dinde au four. Surtout que sa cage était tout de même assez lourde, et avec les courbatures qu'elle avait... Oui, voilà. Pour en revenir aux courbatures ; pourquoi donc autant de douleur aux muscles ? Eh bien parce qu'elle revenait d'une semaine de ski, un sport parfaitement moldu et parfaitement épuisant et elle ne sentait plus ni ses jambes ni ses bras. Ou plutôt, elle les sentait trop.

Elle salua ses parents avec un dernier câlin, fit un clin d’œil à son père et se tourna vers sa mère pour lui lancer un avertissement. « Pas de conneries avant mon retour, hein ? », blagua-t-elle. Elle avait laissé un paquet de sucreries cachées dans un coin de sa chambre et sa mère était la plus gourmande de la famille, alors elle se méfiait. Elle lui répondit avec une mine innocente qui ne trompa personne. Avec un petit rire, la Serdaigle agita la main une dernière fois vers eux et se dirigea vers le train avec sa petite sœur. Il fallait qu'elle trouve Shaunee pour la remercier de son cadeau de Noël absolument génial. Elle avait dévoré le bouquin en deux jours, temps record, pour le relire une nouvelle fois. Son amie avait le chic pour trouver exactement ce dont elle rêvait avant même qu'elle ne le réalise elle-même. Un véritable don. Chjarah avait regretté de ne pas l'avoir vue durant les vacances de Noël, surtout durant la partie ski, mais au moins, elle avait passé du temps avec Elias et Simon, apprenant à mieux connaître le deuxième tout en comprenant que le premier faisait, plus ou moins malheureusement, partie de ses personnes préférées.

Bon, elle n'arrivait pas à trouver Shaunee. Elle était bien rentrée chez elle pour Noël, hein ? Chjarah hissa son sac et la cage de Flash dans le train et se mit à marcher en cherchant un compartiment libre. Ce n'était pas très compliqué, le Poudlard Express était beaucoup moins bondé que d'habitude, puisque certains élèves restaient au château. Elle en repéra un vide à la fin de l'un des wagons, et s'empressa de faire son chemin au travers des élèves qui s'agglutinaient derrière elle pour rejoindre la dame au chariot rempli de bonbons qui se trouvait un peu plus loin. Flash se faisait silencieux, pour une fois, et elle en était soulagée. Elle n'aurait pas supporté ses hululements en plus du brouhaha. Elle coinça sa cage entre deux élèves, tira un peu pour le dégager et se sentit être projetée en avant. Qui est l'imbécile- Elle se retourna les sourcils froncés pour voir quel idiot avait manqué de la faire tomber par terre, quand elle reconnut Elias. Sauf qu'il avait beau avoir le même visage que d'habitude, être physiquement le même, il ne ressemblait plus à l'Elias qu'elle avait vu moins de deux semaines auparavant.

Il avait ce teint pâle, ces cernes creusées qui n'auraient jamais dû pouvoir apparaître sur lui, qui, Chjarah le savait, aimait beaucoup trop dormir. Il avait cette stature tendue au lieu de décontractée, et cet air hanté et perdu. Le préfète, qui avait commencé son Salut d'un ton surpris mais plutôt joyeux, l'interrompit aussitôt qu'il était sorti de ses lèvres. Qu'est-ce qui lui était arrivé pour qu'il l'air à ce point... à ce point... elle n'avait même pas d'adjectif. Il ne semblait pas vraiment la voir, il ne semblait pas voir grand-chose. Flash lui-même, qui s'était d'abord agité en reconnaissant son grand ami, ne faisait plus aucun son, s'accrochant aux barreaux de sa cage en direction du Serpentard. Finalement, Elias ouvrit la bouche, ayant l'air de revenir à la vie. « Je… Je peux venir avec toi ? » Chjarah écarquilla les yeux.

Il avait une voix indescriptible. Il s'efforçait de la garder normale, mais elle avait l'air presque brisée. Et dans ses yeux... des larmes ? Chjarah jeta un coup d’œil derrière lui. N'aurait-il pas voulu rejoindre Simon ou son autre ami, d'habitude ? Elle était même presque certaine de les reconnaître, un peu plus loin, non ? Mais s'il lui avait foncé dedans comme ça, c'est qu'il tentait de s'éloigner d'eux ? Les informations se mélangeaient dans sa tête, mais dès qu'elle reporta son attention sur le visage d'Elias, elle hocha la tête. Le voir dans cet état lui donnait la boule au ventre. Ce n'était pas possible. Pas ce grand dadais d'ami qui sortait trois conneries à la seconde et perdait peu souvent son petit sourire narquois. Elle voulait voir apparaître ce sourire. Là, maintenant, de suite. Cet air aussi défait lui tordait le cœur. « Bien sûr, viens. » Elle fit un signe de tête vers le compartiment vide qu'elle avait repéré et attrapa délicatement le coude de son ami, dans une tentative plus ou moins maladroite de lui faire comprendre qu'elle était là.

Elle posa son sac sur la banquette et la cage de Flash un peu plus loin. Elle ne quittait pas Elias des yeux, l'air inquiète. Elle s'installa à côté de lui, se penchant pour capter son regard. « Est-ce que ça v- » Non, c'était une question stupide, putain. Il était au bord des larmes, évidemment que ça n'allait pas. Chjarah n'était pas quelqu'un de spécialement tactile. Sauf que ce n'était pas en quelques mots qu'elle allait le soulager. Elle tendit la main et attrapa la sienne, dans un geste amical de réconfort, la serrant pour lui faire comprendre qu'elle était là. Elle était là, parce qu'il était son meilleur ami, parce qu'il était Elias, avec ses qualités et ses défauts, aussi horripilant qu'il pouvait l'être de temps en temps, mais quelqu'un de bien. Quelqu'un de bien, et quelqu'un à qui elle tenait. Un adorable crétin. Quoi qu'il se soit passé, elle était là. « Qu'est-ce qui s'est passé ? », fit-elle à voix basse. S'il ne voulait pas - ou ne pouvait pas - expliquer, elle resterait tout de même. Elle ne savait pas si elle pouvait le réconforter, mais si elle pouvait arriver un minimum à le faire se sentir mieux, elle essaierait. Il était Elias. Et c'était une raison suffisante.
☾ ANESIDORA
Elias Kent
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Mer 15 Déc 2021 - 23:15
feat @Chjarah C. Akhley.

Trop occupé à entendre les battements de son coeur marteler ses temps, c’est à peine si Elias entend Chjarah lui répondre. Il sursaute légèrement lorsqu’elle lui attrape le coude, sa délicatesse bien insignifiante face à la brûlure que le contact lui offre. Néanmoins, il n’essaie pas de se dégager. Ni à cet instant ni quand elle lui attrapa la main pour la serrer dans la sienne en un geste de réconfort. Quelque part, le Serpentard était soulagé qu’elle n’essaye pas de lui faire un câlin, il n’était pas sûr de pouvoir gérer la sensation d’étouffement qui venait avec.

« Qu'est-ce qui s'est passé ? »

Pendant de longues minutes, le jeune homme garda le silence, pesant le pour et le contre tandis que le noeud dans sa gorge lui donnait la nausée. Cela faisait un moment maintenant qu'il s'était promis de ne jamais mêler Chjarah à ses problèmes de famille, de ne pas lui en parler autrement que très vaguement. Pas parce qu'elle n'aurait pas pu comprendre - y avait-il seulement quoi que ce soit de compréhensible aux méthodes des Kent ? - mais parce qu'elle représentait pour Elias l'un des rares rayons de soleil de sa vie et il était hors de question de teinter cette lumière innocente par les ombres hideuses émanantes des affaires des Kent.

Mais aujourd'hui, les rayons de soleil d'Elias pouvaient se compter sur les doigts d'une main. Il n'avait plus rien. Plus rien si ce n'est sa fratrie et Chjarah. Il n'était pas naïf au point de croire que les choses restaient inchangées entre Simon et lui, pas après le fiasco du Nouvel An, pas après qu'il soit resté assis sur sa chaise, incapable de bouger, de tendre la main. Pas après qu'il ait ignoré tout le monde. Il était seul de ce côté-là et le serait sûrement pour un bout de temps. Mais Elias n'avait jamais su s'en sortir seul, avait toujours eu besoin de quelque chose ou quelqu'un pour espérer conserver toute once d'espoir. Et aujourd'hui plus que n'importe quand, Elias avait désespérément besoin de s'accrocher, de parler.

De trouver quelque part la confirmation qu'il ne méritait pas d'être traité ainsi, que ce n'était pas normal.

« Le Nouvel An… Un désastre. J'ai plus rien, plus rien du tout, je… » Les mots lui manquent, il est déjà à bout de souffle et il a l'impression que son coeur brûle dans sa poitrine. Le souffle tremblant, il ferme les yeux et prend une grande inspiration pour s'inciter au calme, serrant la main de Chjarah dans la sienne comme un naufragé s'accrocherait à une bouée.

Il y a trop à dire, trop à expliquer. Par où commencer ? Chjarah est intelligente, elle doit bien savoir que tout n'est pas rose à la maison mais se doute-t-elle seulement des proportions ? Devrait-il lui expliquer les traditions familiaes, la façon dont il avait été élevé ? Et encore, il s'en était plutôt bien tiré, il n'était qu'un troisième fils, pas un véritable héritier. Seulement un prix, un trophée à offrir à la première famille puissante venue. Victor et Augustin avaient déjà fait le job dans des milieux tels que la justice et médecine magique, pourquoi en serait-il autrement pour lui ? La main d'Isaure avait été offerte aux Oryal comme un vieux vêtement dont on voudrait se débarrasser et honnêtement, Elias était étonné que ses géniteurs n'aient toujours pas choisi une adolescente avec une famille de renom pour William. Et les dieux seuls savaient quel serait le sort réservé à Esther.

La seule consolation qu'Elias pouvait trouver dans toute cette situation c'est qu'au moins, ils n'en étaient pas à marier leurs cousins pour rester purs. Plutôt mourir.

Il laissa échapper un rire à cette pensée.

« Je suis fiancé. Depuis un moment maintenant. Isaure aussi, c'est qu'une question de temps avant que le reste de la fratrie le soit à leur tour. Après tout s'ils ont eu Simon et Alec, qu'est-ce qui les arrêtera hein ? » cracha-t-il d'une voix aussi amère que tremblante, la gorge nouée. « Simon est fiancé et j'ai rien fait Chja', j'ai rien fait, j'ai rien dit, je… Qu'est-ce que je dois faire, pourquoi ça s'arrête pas, pourquoi… »

Et les revoilà, les larmes. Plus nombreuses que jamais, ruisselant sur ses joues comme si quelqu'un avait jeté dans le compartiment un charme de pluie. Elias n'avait jamais autant pleuré que ces derniers jours et cela n'avait pas l'air près de s'arrêter, bien au contraire. C'était tout ce qu'il pouvait faire après tout, se lamenter sur son sort comme l'adolescent pitoyable qu'il était à geindre contre toutes les injustices du monde sans jamais lever le petit doigt pour changer quoi que ce soit à sa situation.

Enfant perdu forcé de grandir trop vite.
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