and u're standing on the edge, face up 'cause u're a natural • Alec

Très grand esprit de contradiction – silencieux – très froid – imperturbable – patient - sec en général – abrupt – observateur – intelligent - faux calme – peut sembler méprisant ou sans émotions mais pas du tout – sang-froid - très sarcastique – assez généreux en général même s'il n'est pas le type de personne à proposer spontanément son aide – fier – acerbe - assez confiance en lui - ne sous-estime jamais les gens – ambitieux – respecte ceux qui ont un but et font tout pour le réaliser et ira même jusqu'à leur donner des coups de pouces – ne ressent que de l'amusement froid pour ceux qui ne se remettent jamais en question par orgueil – est suffisamment orgueilleux pour ne pas aimer le mépris ni être sous-estimé mais ne l'est pas au point de vouloir écraser les autres – côté leader qu'il n'aime pas spécialement montrer – relativement peu patient avec les méprisants et les moqueurs, réagit sans rien dire (sortilèges infml) mais réagit à chaque fois – assez méfiant – plus solitaire que gros groupes – côté protecteur avec sa sœur


Alec est très difficile à suivre. Non pas parce qu'il est étrange, lunatique ou ce genre de choses. Plutôt parce que c'est extrêmement difficile de savoir à quoi il pense, ce qu'il pense, quelle opinion il a de vous, de ce que vous venez de faire.. Il reste froid, dénué d'émotions hormis peut-être de l'ironie. Il est compliqué de savoir à l'avance ce qu'il s'apprête à dire, impossible lorsqu'on ne le connaît pas. Il reste souvent silencieux, n'aime pas spécialement parler pour ne rien dire, sauf lorsqu'il s'agit de lâcher une ou deux remarques ou blagues sarcastiques. Il est observateur, et son regard peut mettre mal à l'aise.

À part si son interlocuteur a l'air effrayé ou trop peu à l'aise, il ne fera pas l'effort de répondre aux gens aimablement. Il parle sèchement, sans s'en rendre forcément compte. Il est abrupt, acerbe lorsqu'on le cherche, même si généralement, il se débarrasse des imbéciles sans rien dire, d'un coup de baguette. Ajoutez son côté solitaire et individualiste, une pincée de méfiance, et vous comprendrez que c'est une tâche ardue de s'en faire un ami. Surtout qu'il ne s'embarrassera pas forcément à faire des efforts.

Ne croyez pas non plus qu'il est méchant ou méprisant, pas du tout. D'ailleurs, il est l'inverse du mépris. Il est devenu un duelliste exceptionnel à force de travail, et en étant très souvent sous-estimé. Il ne fait donc pas cette erreur. Il respecte le travail ardu, l'ambition de se dépasser. En revanche, il aura très peu de patience pour ceux qui se croient plus forts qu'ils ne le sont et s'en vantent. Tout le monde peut se tromper et croire avoir progressé plus que la réalité, ça n'est pas grave. Mais prendre les autres de haut, ça non.

Il a travaillé très dur et très longtemps pour devenir aussi doué qu'il l'est actuellement – dans les duels, en tout cas. Donc, évidemment, il est ambitieux. Non pas l'ambition de mener les autres, bien qu'il ait un côté de leader qu'il n'aime pas spécialement mettre en avant puisqu'il préfère se débrouiller seul, mais l'ambition de se surpasser, de devenir quelqu'un de doué, le meilleur, pourquoi pas. Il est, sans être trop orgueilleux puisqu'il ne supporte pas cette attitude, fier de ce qu'il est devenu.

Si vous avez besoin de quelqu'un pour vous réconforter, ce n'est pas Alec qu'il faut aller voir. Il a beau être, au fond, plutôt sympa ou généreux, il ne saura pas quoi faire si on lui tombe dessus en pleurant. Non, lui, s'il croise un élève recroquevillé dans un couloir, son réflexe va être d'essayer de s'empêcher d'être mal à l'aise et peut-être jeter un sortilège pour faire apparaître un smiley dans les airs, quelque chose de maladroit. Par contre, il est tout à fait capable de pousser les gens à suivre ce qu'ils veulent faire. Tu veux devenir le meilleur botaniste ? Fais-le. Travaille dur. Tu peux le faire, c'est sûr. Donne-toi les moyens. Tu ne veux pas reprendre la boutique de ton père avec lui ? Dis-lui non. Affirme-toi. Et si les encouragements demandés concernant le domaine des duels, il sera même au fond ravi d'aider quelqu'un sur le sujet, même s'il ne va pas spécialement le montrer.

Il se fiche que l'on se moque de lui, même s'il n'a pas pas spécialement la patience de le supporter trop longtemps. Patient concernant les efforts, oui. Il sait qu'un résultat ne vient pas d'un claquement de doigts. Par contre, un imbécile qui hurle dans les couloirs et qui casse les oreilles juste pour agacer le monde ne va pas le retenir longtemps. Un silencio lancé de loin, et puis fini, plus d'imbécile.

Il a un esprit de contradiction énorme. Il déteste qu'on lui dicte quoi faire – sauf lorsque c'est nécessaire, comme en cours. Il est également très intègre. Jamais il ne se forcera à faire quelque chose de contraire à ce qu'il défend. Les deux en même temps l'ont conduit dans une situation quelque peu tendue avec son père – mais rien de grave, bien sûr. Rien de grave, surtout puisqu'Alec n'est absolument pas le type de personne à avouer se trouver dans une situation de faiblesse. Non, il n'avouera jamais - ou avec beaucoup de difficultés - se sentir mal, mentalement ou physiquement parlant. Trop fier.

• Il croyait aux clichés sur la pureté en arrivant à Poudlard, comme quoi les sangs « non-purs » étaient moins puissants. Ça a changé en quelques mois.
• Il n'avait pas spécialement envie d'être envoyé à Serpentard et n'a pas croisé les doigts pour y entrer ; pourtant, son esprit de contradiction et son ambition étaient si forts que le Choixpeau a hurlé le nom de sa Maison à peine posé sur sa tête.
• Son père était un Mangemort. Il est revenu d'Azkaban il y a moins d'un an.

• Alec parle un peu de norvégien, sans le parler couramment. Ses sœurs sont bien plus douées que lui. Il a habité en Norvège avant de déménager au Royaume-Uni.
• Lui et Simon sont voisins depuis qu'ils ont cinq ou six ans. Ils ont suivi les même cours à domicile avec leurs deux petites sœurs.
• Il a une très grande sœur que ses parents ont eu très tôt et une à peine plus jeune que lui.
• Fiancé à la plus grande des sœurs d'Elias, Isaure, depuis quelques semaines, mais passe son temps à jeter des froids dans les réunions de famille en rappelant calmement que "Non, je refuse."
• Lui et Elias ne s'entendaient pas beaucoup les premières années (parce qu'Alec a tendance à être froid comme un bloc de glace et ses remarques peuvent être très provocantes, ce qui est totalement à l'opposé d'Elias qui peut s'énerver très vite).

• Assez magnétique mais pas de manière attirante, juste d'une manière qui provoque des tensions puisqu'on ne sait pas ce qu'il pense ; il sent lorsque sa présence rend mal à l'aise, mais il ne fera rien pour détendre les gens s'il ne les apprécie pas, et en rira même.
• Professionnel des remarques sarcastiques lâchées sur un ton bas que seuls les plus proches, souvent Elias et Simon, entendent.

• Très doué en DFCM. Il a un vrai don de duelliste en plus de son ambition qui le pousse à progresser.
• Très bons réflexes, donc.
• Vachement bon dans tout ce qui est sortilèges/métamorphose, moyen à médiocre dans le reste.
• Il voulait faire ses preuves et devenir connu autrement qu'en tant que "descendant de Jade et Thom Oryal".
• Il voudrait devenir Auror.
• Les duellistes ont pris l'habitude de le surnommer le King, parce qu'Alec Oryal/Royal. Au début, ça l'agaçait, mais maintenant, il ne s'en préoccupe plus trop.

• Il mange très lentement, en prenant son temps.
• Il se réveille toujours en premier, très tôt, et descend manger en attendant que ses deux flemmards d'amis le rejoignent ou non.
• Sommeil très léger, dieu merci Elias et Simon n'ont jusqu'ici jamais oublié d'installer un sort de silence la nuit.

• Son animal de compagnie est un chat aux longs poils et très gracieux. D'ailleurs, sa manière de fixer les gens et les choses rappelle le regard imperturbable de son maître. Il s'appelle Edelsten, qui signifie pierre précieuse en Norvégien. Il adore se percher sur l'épaule de celui-ci.

• Il n'a pas de physique extrêmement menaçant. Il est tonique, oui, mais très mince. Pas spécialement grand, plus petit qu'Elias ou surtout Simon. Et ça l'amuse de se dire qu'on peut le sous-estimer pour ces raisons-ci.
• Ses cheveux s'éclaircissent en quelques jours au moindre rayon de soleil, puis redeviennent châtains ensuite. Il ne sait pas vraiment pourquoi.

• La main avec laquelle il manie sa baguette est très fragile parce qu'une voiture la lui a écrasée, tout petit. Sa mère, Médicomage, l'a soigné du mieux possible, mais elle est restée fragilisée, surtout parce que ses os se sont développés avec les traces de l'accident. Il a du mal à soutenir des objets lourds avec cette main et elle peut lui faire mal lorsqu'il se donne trop lors d'un duel. Mais il ignore tout ça. Trop fier.

Il est revenu.

Ces mots battaient aux tempes d'Alec, qui essayait de contenir ses nerfs en fixant le bureau de bois sur lequel il avait appuyé ses mains. Ou plutôt, appuyé sa main gauche et posé délicatement la droite. Parce que son cher et tendre géniteur – géniteur, pas père – avait adoré l'histoire de ses os brisés par une voiture, plus jeune. Tellement adoré qu'on aurait dit qu'il avait essayé de faire la même chose. Bah, la douleur passerait. Tant qu'il pouvait toujours utiliser sa baguette, ce n'était pas important.
Il leva la tête vers le miroir accroché au mur, en face. Un visage sec, mince, les cheveux courts, un regard sombre et inexpressif, fixe, et de larges cernes. Rien d'inhabituel. Il était normal. Aucune trace de colère, parfait. Il tenta un sourire, échoua misérablement. Non, ça, il ne pouvait pas. De toute manière, il était si peu habitué à lâcher de sourires francs que ça rendait juste bizarre. S'il souriait devant son père, celui-ci allait prendre ça pour l'insolence, non ? Sauf que s'il ne souriait pas, il pourrait également penser avoir gagné. J'ai simplement à rentrer dans le salon comme s'il n'était pas de retour.
Il inspira profondément, essaya de plier les doigts de sa main droite, grimaça en entendant des petits craquements, et eut l'impression qu'on lui broyait les os. Ma mère me guérira sûrement plus tard. Elle était un peu étourdie, mais elle le guérissait chaque fois que sa main l'élançait. Et là, elle faisait bien plus que l'élancer.
Sa sœur passait son temps à lui dire qu'elle faisait exprès de le faire attendre, mais Alec n'en était pas certain. Leur mère était intelligente, oui. Elle adhérait à toutes les idées de son mari. Un peu manipulatrice, en effet. Mais sadique ? Non, la sadique, c'était la plus grande des sœurs. Liv. Elle, elle en était une. « Elle se cale sur Maman », lui aurait répondu Korinn. Mais non, il n'était pas entièrement prêt à y croire. Au moins l'un de ses parents devait être à peu près normal. Enfin, il l'espérait.

Tiens, en parlant du loup, il croisa sa jeune sœur pile en sortant de sa chambre. Elle fixa aussitôt sa main droite, comme si ses yeux avaient le pouvoir de reconstituer les os, les carpes, les phalanges, d'enlever la couleur violacée. « Tu y retournes vraiment ? » Il haussa un sourcil. Évidemment, oui. Il était déjà assez... agacé contre lui-même pour s'être barré, un quart d'heure plus tôt, environ. Korinn secoua la tête d'un air de reproche. « Tu provoques pas, hein ? » Tu me connais, voyons, ironisa-t-il intérieurement. D'un autre côté, elle avait raison. Ce ne serait pas raisonnable. « Ok », marmonna-t-il avec un soupir. Elle le laissa passer avec méfiance. Il s'arrêta un instant devant la porte du salon, hésitant, puis la poussa comme s'il ne s'était rien passé.

Une heure plus tôt.

Alec retint un rire lorsque Korinn se prit les pieds dans sa valise et s'étala devant chez eux. Elle se releva avec agacement, fusilla son frère du regard pendant qu'il se mordait la lèvre pour ne pas éclater de rire. Le genre d'amusement qu'il n'avait souvent qu'avec elle. « Liv est là, apparemment. », fit-elle une fois débarrassée de la terre qu'elle s'était répandue sur les vêtements. Alec haussa les épaules. Leur grande sœur ne s'entendait pas avec eux, mais ils devaient bien la supporter, pour les repas de Noël. Ils devaient supporter bien pire qu'une dingue sadique et psychopathe, non ? La plupart des grandes familles avaient un oncle sexiste ou des grands-parents racistes à supporter lors des fêtes de famille. Eux, ils avaient d'anciens Mangemorts. Surtout du côté de son père. Sa mère, il ne savait pas trop.
Lorsqu'Alec avait environ un an et que Korinn n'était pas née – mais en cours – leur père, Thom Oryal, s'était fait prendre, plusieurs années après la fin de la guerre. Il était soupçonné depuis longtemps. Les deux plus jeunes n'avaient pas vraiment souffert de sa disparition. Surtout vu ce qu'ils avaient entendu de lui plus tard. Alec avait mené son enquête dès son arrivée à Poudlard sur ce qu'avaient exactement fait les Mangemorts. Et ça l'avait dissuadé de tenter un jour de connaître celui qui l'avait fait naître. Liv, leur grande sœur, en revanche, avait vu son père partir lorsqu'elle avait sept ans. Elle était sa petite fille chérie. Alec pouvait comprendre que ça lui ait brisé le cœur, oui. Mais elle n'était pas obligée d'avoir viré comme ça.
Bah, ce sont de simples dîners remplis de sang-purs arriérés coincés dans leurs traditions antiques avec des remarques insupportables et des jugements de valeur impossibles à éviter. C'est tout, voyons. Il lui suffirait de bavarder avec Korinn et de les ignorer. Ou bien en échangeant des remarques cyniques avec elle. Ça, c'était souvent la meilleure partie de ces repas interminables.
Lorsqu'ils entrèrent dans le hall d'entrée, accompagnés par leur elfe de maison, ce fut le sourire étrangement sincère de Liv qui les accueillit. Le Serpentard jeta un coup d’œil sceptique à sa sœur, mais suivit leur aînée dans le salon sans broncher. Les voyant s'approcher, leur mère, Jade Oryal, adressa un sourire tout aussi rayonnant à ses deux plus jeunes enfants. « Alec, Korinn, j'ai le plaisir de vous présenter votre père. »

Il voyait parfaitement la ressemblance avec Liv, par contre. Sa grande sœur était immense, brune, les prunelles pâles, belle, arrogante. Elle et son père le regardaient avec autant de mépris l'un que l'autre. Puis Thom s'intéressa à sa deuxième fille, Korinn. Il la dévisagea de haut en bas. « Jolie tenue », lâcha-t-il. Elle était encore couverte de terre. Alec s'était finalement trouvé un point commun avec son père. Le cynisme.
Il vit sa sœur tressaillir du coin de l’œil, mais elle ne réagit pas. Lui allait avoir du mal à fermer sa gueule. Il sentait déjà des dizaines de phrases s'agglutiner dans sa tête. Son père se tourna à nouveau vers lui. « Voici donc mon cher héritier. Alec. » Héritier ? J'avais oublié que seul le premier descendant mâle était considéré comme un être humain, ici. Vive le Moyen-Âge. « Tu n'es pas comme je le pensais. » Alec retint un sourire sarcastique et se contenta de soutenir le regard acéré de Thom Oryal. Parce que tu es encore capable de penser, après des années à te transformer lentement en légume ? Non, il devait vraiment apprendre à la fermer. « Ou plutôt, comme je l'espérais. » Il s'approcha de lui pour le dévisager. Alec était peut-être censé être touché par la déception qui émanait de lui, non ? Il se sentait simplement agacé. Qui était-il, cet inconnu aux idées arriérées, pour penser savoir comment il aurait dû être ? « Tu n'es pas très grand. » Oui, j'ai pas assez bu de soupe quand j'étais petit, excuse-moi. « Ni très beau. Tu n'as pas la grâce d'un Oryal, c'est dommage. » Je n'avais pas spécialement l'intention de faire carrière en tant que modèle, merci. « Je suis extrêmement déçu. », lâcha brusquement son père, s'éloignant pour se mettre à faire les cent pas. Alec dut se mordre la lèvre pour retenir une remarque ironique.
« Apparemment, tu n'es pas excellent partout. Tu es entré à Serpentard, c'est déjà ça. Mais tes notes en Botanique, en Etude des Runes, en Soins aux Créatures Magiques – d'ailleurs, qui t'a poussé à prendre cette matière ? Ce n'est pas digne d'un Oryal. Tu es entré au club de Duel, bien. Mais d'après ta sœur Liv, ce serait pour devenir un Auror. » La voix méprisante s'était brusquement faire glaciale. Oh, je suis censé me sentir menaçé, maintenant ? « Excuse-moi, mais.. Tu es qui, au juste ?, finit par lâcher Alec d'un ton froid.
Il n'aurait peut-être pas dû. Un quart d'heure plus tard, il se retrouverait dans sa chambre, à attendre que sa main, déjà abîmée à l'origine, arrête de le faire souffrir. Son père était revenu. Quelle bonne nouvelle.

De nouveau dans le salon.

Son père n'avait pas perdu de temps pour l'énerver à nouveau. « Revoilà mon merveilleux fils. » Alec s'était barricadé intérieurement pour ne pas laisser passer une seule remarque. Il avait beau ne pas supporter l'arrogance de cet épouvantail qui lui avait donné naissance, il tenait quand même à sa main. Il y a un mot étrange dans ta phrase, mais j'hésite entre merveilleux et fils, se dit-il néanmoins. L'air satisfait de Liv ressemblait étrangement à celui de son père. Il devrait faire avec tout ça désormais. Le retour d'un mégalomane chez lui, la présence donc quasi-constante de l'autre psychopathe, et le fait de devoir la fermer sous peine de finir la main, voire plus, explosée. Son père était revenu. Quelle bonne nouvelle.

Début de sa vie.

Pas trop malheureux, le début de sa vie. Incapable de s'entendre avec sa grande sœur, qui passait son temps à essayer de lui enseigner les 'bonnes manières', alors qu'elle n'avait que six ans de plus que lui. Il avait vécu en Norvège jusqu'à ses quatre ans. Ils avaient déménagé l'année juste avant que Liv entre à Poudlard. À cinq ans, une voiture lui avait écrasé la main droite. Sa mère, Médicomage, l'avait soigné du mieux possible, mais en l'avertissant qu'il resterait fragilisé parce que les os, abîmés, grandiraient avec les traces de l'accident.
Leurs voisins étaient une autre famille de sangs-purs, avec qui sa mère s'entendait très bien. Alec avait mis du temps à comprendre que c'était parce que le père Norbo était un ancien.. collègue de son père à lui. Au moins, il avait gagné des partenaires de jeux, même si les enfants Norbo n'avaient pas vraiment le droit de sortir. Alec et sa petite sœur d'un an à peine, Korinn, ne s'entendaient pas trop mal avec Simon et Robyn. Ils avaient, plus tard, suivis des cours particuliers à domicile ensemble, tous les quatre.

Poudlard.

En entrant à Poudlard, il s'était retrouvé dans la même Maison que Simon, qui avait le même âge que lui. Sa grande sœur était en septième année, à Serpentard également. Ils s'étaient ignorés royalement. Il ne s'entendait pas spécialement avec les autres élèves du dortoir. À l'époque, par exemple, Elias avait tendance à lui taper un peu sur les nerfs, et lui ne la fermant jamais, les choses dégénéraient vite entre les deux garçons.
Et dès qu'Alec avait compris, après quelques recherches, ce qu'étaient les Mangemorts, son esprit de contradiction s'était mis en branle. Son père avait été Mangemort ? Parfait, il deviendrait Auror, et le meilleur des Aurors. Sa mère était Médicomage et les Oryal n'étaient pas censés, selon sa sœur Liv, se salir les mains ? Parfait, il s'inscrirait au club de Duel. Sa main était blessée et l'élançait parfois ? Très bien, il ferait comme si de rien n'était, et deviendrait même le meilleur des duellistes. Et la réaction méprisante de certains membres, en le voyant arriver, première année minuscule et tout maigrichon, lors de sa première séance, l'avait encore plus motivé.

Et les années étaient passées. Simon avait fini par faire se rapprocher Elias et lui, mais pas avant la troisième année. Finalement, il était sympa, le bougre. Robyn, la sœur de Simon, les avait rejoins à Poudlard, tout comme Korinn. Il les aimait beaucoup, toutes les deux. Sa sœur, complice de toujours, et Robyn, avec qui il s'entendait aussi bien qu'avec son frère. Son frère, qui était devenu brusquement beaucoup moins joyeux, à partir de la quatrième année. Toujours aussi travailleur et concentré sur les duels, Alec n'avait pas vraiment cherché à savoir ce qui s'était passé. Elias, en revanche, était devenu comme la deuxième partie de Simon. Inséparables, ces deux-là.
Alec était devenu l'un des meilleurs élèves dans tous les cours réclamant de la dextérité magique et de la pratique. Par contre, dès qu'il s'agissait d'autre chose, il galérait un peu plus. En cinquième année, il était devenu l'un des meilleurs duellistes, mais pas le meilleur. Grâce aux sortilèges informulés, les sixième et septième années le dominaient encore.
Puis, à Noël, son père a été libéré et est rentré chez eux. Alec ne se sentait déjà pas spécialement à la hauteur des 'normes Oryal', bien qu'il s'en soit toujours foutu comme de sa première chaussette. Mais son père – qu'il ne considère absolument pas comme tel –  était, et est, encore pire. Et Alec est beaucoup trop fier pour céder, ou même faire semblant.
Il comprend que Simon et Elias sont un peu dans le même type de situation que lui. Lorsqu'ils en parlent ensemble – après cinq ans d'amitié, tout de même, ils sont en retard – il comprend que leurs familles sont aussi coincées, arriérées et menaçantes que la sienne. Peut-être même plus, puisqu'eux deux ont dû subir un contrôle total par leurs deux parents toute leur enfance. Le père d'Alec est peut-être taré, il vient à peine de rentrer. Et Alec, contrairement aux deux autres, ne cède pas.
Bah, la situation ne peut pas être pire, hein ?

Sixième année.

La situation est pire. D'accord, il y a au moins une bonne nouvelle. Enfin, à peu près bonne. Alec a une troisième soeur, minuscule, née en août. Vira. C'est la seule bonne nouvelle.
Elias est fiancé. À Robyn, la sœur de Simon. Ce n'est pas censé toucher Alec, évidemment. Hormis avec la compassion pour son ami, parce que celui-ci a l'air tout sauf d'accord avec cette décision. Sauf qu'Alec est touché. Lui toujours aussi calme, toujours aussi imperturbable, toujours aussi conscient de lui-même, a probablement manqué un élément. Ouaip, il aime beaucoup Korinn et Robyn. Sa sœur, parce que c'est sa sœur. Robyn, parce qu'il la connait depuis longtemps, non ? C'est ce qu'il pensait, en tout cas. Mais vu à quel point les fiançailles d'Elias et Robyn l'énervent depuis qu'il en a entendu parler, il commence à se demander s'il n'y aurait pas plus.
Il fait partie du trio de tête du club des duellistes, et en général, il gagne les tournois organisés depuis qu'il a commencé les sortilèges informulés et est donc à même de tenir tête aux septième années. Sa main recommence à l'élancer de temps en temps – merci à son père, avec qui il a passé comme qui dirait l'été de ses rêves.
Puis les vacances de la Toussaint arrivent. Et, ô joie, ô bonheur, deuxième bonne nouvelle de l'année. Lui aussi est fiancé. À la sœur d'Elias, cette fois. Isaure. Une gosse. À chaque fois que le sujet est abordé, il répète calmement que c'est hors de question et qu'il n'est pas d'accord. Son père n'a pas encore vraiment réagi. Mais les fiançailles n'ont pas été annulées.
Alec a bien remarqué qu'Elias et Simon se sont 'rapprochés', d'ailleurs. Ça ne lui pose aucun problème, il n'en a pas grand chose à faire ; c'est leur vie. Mais il se demande comment tout ça va finir. S'ils ne s'affirment jamais face aux décisions de leurs familles, ça ne peut que mal se terminer.
Et lui ? Hors de question qu'il cède. D'ailleurs, même si c'était à Robyn qu'il était fiancé, il ne céderait pas. Impossible d'obéir à ses parents, à son sadique de père.
Trop fier.

Ok, je suis tombée amoureuse de ce gars et de son cynisme
Hâte de le voir en pleine action hihi
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Bravo pour ta validation ! J'espère que tu te plairas sur le forum et que tu y vivras des aventures hautes en couleur.
Maintenant que tu as ta couleur, n'hésite pas à aller te trouver des liens ici et à réclamer des rps dans ce sujet, de plus pour te retrouver dans la chronologie de ton personnage, tu peux aussi te lancer dans la création de ton journal de bord juste là. Si tu te sens l'âme d'un préfet, tu peux aller poster ta candidature juste ici mais si tu préfères t'investir dans le sport, c'est à cet endroit qu'il te faudra postuler ! Néanmoins si tu préfères des activités plus posées te permettant de rencontrer du monde, tu peux aussi faire un tour sur ce sujet pour voir si un ou plusieurs des clubs de Poudlard t'intéressent !

Si tu as la moindre question n'hésite surtout pas à te tourner vers le staff
Et que ton aventure soit belle !