Robyn L. Norbo - Insanity runs in my family. It practically gallops. It is the essential essence, the thing that never leaves you, even if you find you have to leave it

souriante - travailleuse - impatiente - parfois vantarde - compressée par ses émotions - amusante - réaliste - extravertie - ambitieuse - déterminée - va vers les autres - a  mal à saisir le second degré - secrète - dévouée - a peur de s’engager - très famille malgré les circonstances - particulièrement intelligente - curieuse

Un timide sourire franc, le nez rougi par le froid. C’est Robyn, la tête posée contre la paume de sa main, qui se tient là, le coude calée contre la fenêtre du train. Elle est banale. Une fille banale, oui, et c’est tout. Et pourtant, sur ses lèvres, ce sourire qui fait chavirer. Un simple sourire. Son admirateur rougit à son tour lorsqu’elle daigne enfin croiser son regard. Quel est donc cet envoûtement mystérieux qui émane de son visage aux traits si fins, de ses yeux d’enfant qui pétillent d’une lueur insaisissable ?

Elle est l’une de ces filles qui donnent un aperçu de leur personnalité à travers un simple et unique sourire. Simple, joyeuse, enthousiaste, et pourtant, la tête bien sur les épaules. Elle est la petite soeur dont tu pourrais rêver. Appréciée de tous sans y être pour rien, sans y forcer personne. Ça vient naturellement, si naturellement. Elle a cette douceur dans la voix et dans les gestes qui la trahissent dès qu’elle cherche à s’énerver ou à s’imposer. Pour peu que ça lui arrive.

Car Robyn est d’une nature assez calme et posée. Et pourtant, elle se donne entièrement dans chacun des projets qu’elle entreprend. Corps et âme. Elle veut la réussite, sa réussite autant que celles des ses proches, la réussite des personnes à qui elle tient. Et une réussite universelle, pas exclusivement la réussite professionnelle. Non, à quoi bon vivre ainsi ? Robyn aime s’investir. Elle aime donner de sa personne dès qu’elle en a l’occasion, par fierté plus que par devoir. Il lui arrive de penser que sa réussite n’est dûe qu’à elle, et Robyn a parfois tendance à s’en vanter. Jamais assez pour se faire détester, néanmoins.

Robyn a grandi dans la mesure. On lui a toujours appris à se poser des limites, à ne pas franchir certaines frontières. Ce qu’elle fait très bien. La jeune Norbo est maligne : elle a appris à adapter son comportement selon les personnes en face desquelles elle se tient. Mais Robyn semble bien trop pure et innocente pour abuser de ce don d’une quelconque manière. Loin d’elle l’idée de manipuler qui que ce soit. Au plus loin, elle se contentera de maquiller les faits. Mentir n’a jamais vraiment fait partie de ses capacités.

Alors qu’elle se lèvera de son siège une fois qu’elle aura eu le temps de se perdre un demi million de fois dans ses rêveries en contemplant le paysage, on pensera d’elle qu’elle est cette jeune fille gracieuse et douce, toujours à vouloir rendre service, toujours à se proposer poliment, et pour le moins du monde pouvant contraindre ceux à qui elle s’adresse. Ce n’est qu’à moitié vrai. Non pas que Robyn soit hypocrite – loin de là – mais on lui a toujours appris à être présentable et fiable avant d’être elle-même.

Ainsi, Robyn est polie. Il faut dire qu’elle a été élevée à être bien élevée – et pas forcément bien élevée. Petite déjà, elle n’était pas de ces enfants qui chahutent ou qui ne font pas leurs devoirs. Non, bien au contraire. Robyn n’a jamais ressenti une quelconque aversion pour le travail ou pour les études. Elle est curieuse et aime apprendre, alors l’école, ça ne l’a jamais emmerdé. Robyn veut faire bien et s’est toujours donnée les moyens de bien faire. Elle est ambitieuse et compte bien aller loin. Mais par-dessus tout, elle veut éviter à tout prix de décevoir ses paternels.

Il arrive bien trop souvent à Robyn de ne pas saisir certaines nuances sarcastiques. Difficile de dire à quoi cela est dû. Les plaisanteries du second degré arrivent trop peu souvent à destination, au grand damne des Serpentards. Son incompréhension peut parfois la tourner au ridicule aux yeux des autres. Robyn n’est pas particulièrement amusante, mais c’est ce défaut qui fait sourire ceux qui assistent à ces scènes.

Robyn, on l’a dit, n’hésite pas à rendre service. Peut-être plus pour sa propre réputation que par devoir. Quoi qu’il en soit, elle est loin d’être désagréable. Elle aime se sentir utile, et c’est pour cela qu’elle ira d’elle-même vers les autres, vers ceux qu’elle estime vouloir apprendre à connaître.

Robyn, même si aux premiers abords peut sembler être un véritable ange, rencontre cependant quelques défauts qu’elle essaye à tout prix de masquer, pour peu qu’elle en ait conscience. Robyn est une perpétuelle insatisfaite, une impatiente professionnelle. Difficile pour son esprit de rester en place. Même si elle ne le montre pas, ses chimères ont tendance à toujours en faire trop, à toujours aller chercher trop loin. Combien de scénarios romantiques sont morts dans les entrailles de son imagination ?

Au delà de ce visage angélique, Robyn connaît, au fond, de grands troubles. Son petit coeur trop fragile, il lui arrive, à son plus grand désespoir, de ne pas savoir maîtriser ses émotions, de ne pas savoir correctement les dissimuler. Robyn a tendance à se laisser submerger par ses émotions fortes au lieu d’essayer de les maîtriser, seule chose pour laquelle elle abandonne trop facilement, malgré sa détermination de fer.

De même, et à cause de cela, Robyn essayera toujours de cacher ce qu’elle ressent au fond. Elle préférera garder ces petits secrets inconvénients pour elle, plutôt que de les montrer au grand jour. Au risque qu’ils n’explosent trop violemment pour qu’elle puisse y résister. Et Robyn, connaissant cela, se doute bien qu’elle ne peut être la seule à le ressentir. Ainsi, elle aura peur de s’engager en craignant que plus tard, ceux à qui elle a accordé sa confiance ne puissent à leur tour renfermer des secrets qu’elle aurait préféré ne pas voir.

Robyn reste très terre à terre malgré son imagination débordante. Elle n’en parle que très peu souvent. Elle sait parfaitement distinguer le réel de l’inatteignable et ne se fera pas facilement berner par ses propres tours de magie.

Très jeune, Robyn était particulièrement dispersée. Défaut rapidement corrigée par ses parents. Quelle famille de sang-purs aurait laissé paraître que l’un de leurs enfants était hyperactif ? Définitivement aucune. Et surtout pas les Norbo.

Robyn a durant toute son enfance vécu au sein d’une famille unie et aimante. Cependant, avec les récents évènements, notamment ceux de ses fiançailles avec le fils Kent, les choses se sont gâtées. Très proche de son frère, qui lui est bien plus fougueux qu’elle, elle se voit obligée de trouver un équilibre fragile entre son frère et ses parents, pas assez courageuse pour se dresser contre ses paternels.

Robyn, on l’a dit, a toujours été proche de son frère. Plus petite, elle le voyait comme son héros, son protecteur, le futur sorcier le plus puissant et charismatique que Poudlard ne connaîtrait jamais. Les choses se sont un peu taries, mais cependant Robyn reste très admirative de son aîné.

Robyn n’a pas d’appréhension particulière pour la famille Kent, ni pour Elias. Ses fiançailles avec un – quasi – parfait inconnu ne la ravissent pas plus qu’elles ne lui déplaisent. Elle sait que tout cela est une affaire de familles exclusivement politique et purement à but d’alliance, et n’étant à ce jour pas tombée amoureuse, elle préfère passer outre et ne pas faire d’histoires.

Robyn, plus jeune, lorsque les Oryal se sont installés dans le voisinage, a rapidement développé un léger faible pour Alec, sans lui dire pour autant. Faible qui a petit à petit disparu au fil des années, le considérant désormais comme un ami proche.

Simon a su lui apprendre, indirectement, que les sang-mêlés et autres non sang-purs ne méritent pas la haine qu’on peut leur vouer, au travers de sa relation avec son ex-copine, la défunte Marit. Elle essaye à tout prix d’oublier les préjugés qu’on lui a inculqués.

Robyn a pour animal de compagnie un hibou prénommé Zizou, volatile plutôt dodu et pataud contrastant avec sa grâce naturelle auquel pourtant elle voue – étrangement – un amour sans limites.

Robyn est certes douée dans de nombreux domaines, mais elle excelle surtout en Botanique. De ce qui est du reste, il lui est facile de s’intéresser à n’importe quel sujet, du moment qu’elle éprouve un minimum de curiosité.

— Apprends-moi.
Robyn lève la tête, interdite. Elle plonge son regard dans celui de Simon, tentant de comprendre ce qu’il essaye de lui dire, avant d’écarquiller les yeux, saisissant enfin.
— Ça ? Elle montre du bout de son index. Je sais pas trop, ça vient comme ça ! Elle sourit, faisant ressortir ses pommettes, avant de lâcher un bref rire. Doucement, la main s’avançant vers celle de son frère, elle lui tend le crayon qu’elle utilise, l’incitant à son tour à dessiner. Robyn est faussement modeste : à l’intérieur, elle plussoie que son frère ait enfin remarqué son chef d’oeuvre. Robyn a toujours eu avec son frère un lien très fort. Elle et lui contre le monde entier, c’est la petite idée qu’elle se fait de leur lien fraternel. Il faut dire que le frère et la soeur sont nés à peu de temps d’intervalle, légèrement plus d’un an, ce qui a eu pour conséquences de les rapprocher.



— Arrête de gigoter, Robyn ! Il faut bien que le photographe arrive à prendre une photo correcte, voyons ! Assieds-toi et tiens toi bien droite, maintenant.
Les derniers mots qu’elle a prononcés ont été bien plus cinglants que ceux du début. Robyn se plie aux ordres, à contrecoeur, et parvient cependant à sourire à la caméra, comme si de rien n’était. On lui a toujours appris à faire semblant, alors elle fait semblant. Elle se concentre sur l’objectif de toutes ses forces, prête à décrocher son plus beau sourire, mais on la distrait soudainement. Il y a du nouveau dans le quartier. Ou plutôt, des nouveaux.



Robyn, de sa fenêtre, peut espérer apercevoir le jardin des Oryal. Elle sourit, assise à son bureau en face de cette même fenêtre, lorsqu’Alec se décide enfin à sortir. La jeune fille lève la tête de son livre, intriguée, et range sa jambe en la pliant sous son corps pour se surélever un peu. Elle reste là, les yeux rivés sur le garçon aux cheveux clairs, interdite, à simplement l’observer. Depuis qu’ils ont emménagé dans le quartier, Robyn est devenue très proche de Korinn, la fille Oryal qui a d’ailleurs son âge. En même temps, à part son frère, Robyn trouve très peu de moyens de distractions dans son entourage, d’où sa passion pour les études. Cependant, elle n’a jamais pris jusqu’à aujourd’hui le temps d’observer son frère, Alec. Lui aussi est très proche de son propre frère, à sa façon. Il faut dire que contrairement à sa soeur, il n’est pas très bavard.



Robyn lâche un sourire à Alec, sans réelle raison. Elle veut le tester, voir un peu comment il pourrait réagir. Quel échec. Ça semble ne lui faire ni chaud ni froid. Un peu gênée, elle replonge sa tête dans le bouquin, faisant mine de se concentrer sur les consignes que vient de donner leur préceptrice, histoire d’oublier cette réaction. Ou plutôt, non réaction.
Robyn sert fort la main de leur domestique, inquiète. Elle suit du regard la montée de Simon dans le Poudlard Express, les larmes aux yeux. Elle aussi, elle aurait bien aimé monter avec lui. Pas par simple envie de se rendre, à son tour, à Poudlard, mais surtout parce qu’elle sait pertinemment qu’elle va devoir passer un an seule, sans lui. Et encore, elle peut s’estimer heureuse d’avoir Korinn. Cela dit, c’est différent. Ce n’est pas son frère.



L’année s’est écoulée plus vite que prévu. Maintenant, c’est son tour. Elle revoit son frère, un an plus tôt, s’installer à même fenêtre, et l’abandonner. Finis, les cours à la maison, les journées obligée de rester cloîtrer avec ses parents à la maison, ou bien seule avec les domestiques. Robyn entre à Poudlard.



Et les années passent, le temps s’écoule. Robyn n’a plus besoin de faire ses preuves. D’un côté, elle excelle dans tout ce qui concerne la théorie. Le pratique… disons que ce sera pour plus tard. Ses longues heures passées avec son frère à lire lorsqu’ils étaient encore petits sont loin de lui avoir été inutiles. D’un autre côté, s’intégrer n’a pas été pour elle difficile ; ses qualités et son caractère extraverti y ont joué pour beaucoup. L’année scolaire touche à sa fin et sa 4eme année à Poudlard aussi. Elle et son frère vont rentrer à la maison, avec plus ou moins d’envie. Il faut dire que les choses se sont petit à petit gâtées, dans la famille Norbo. Simon, après avoir perdu la petite amie sang-mêlée avec laquelle il est sorti un long moment dans le secret, a perdu une partie de sa joie de vivre, une partie de lui que Robyn a toujours connu et qu’elle ne retrouve plus, ou très peu.



Et les choses empirent. C’est pendant ces mêmes vacances, entre sa quatrième et sa cinquième année, qu’un simple repas de famille vire à un sujet qui n’a alors jamais été abordé, qui n’a même jamais effleuré l’esprit de Robyn : un mariage arrangé.



Elle est allongée sur le ventre sur son lit, le menton sur l’oreiller, soucieuse. Elias Kent ? Elle n’a eu la chance de le croiser que quelques fois dans les couloirs de Poudlard, en compagnie de son frère, mais sans plus. Elle ne sait pas quoi en penser. Elle est assez perdue, en fait. C’est nouveau, c’est étrange. Physiquement, il n’est pas hideux. Oh non, loin de là. Mais ce n’est pas ce qui importe Robyn. Et si ce n’est qu’un con ? Ce qui n’est pas inévitable, d’ailleurs… Néanmoins, elle n’en a pas si peur : elle a confiance en Simon et il ne traînerait pas avec lui s’il estimait que c’était un mauvais type.



Elle n’a pas été si choquée d’apprendre la nouvelle. Simon n’est pas de cet avis, il l’a bien fait comprendre. Elle ne sait pas quoi faire, elle n’a rien osé dire à table. Robyn s’est contentée d’hocher la tête, en signe d’approbation, bien que ce ne fut par pur réflexe plus qu’autre chose.

Bon elle est pas folle mais ça passe, j'espère elle va s'améliorer quoi

Robynnn j'ai adoré la prez' de cette cutiepie, elle est aussi choute que son frère (et canon, vraiment gâtés par la nature les Norbo là) ! Hâte de stalker ses rp's et ses dramas. Surtout les dramas.

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Bravo pour ta validation ! J'espère que tu te plairas sur le forum et que tu y vivras des aventures hautes en couleur.
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Et que ton aventure soit belle !